Lorsque l’artiste paraît par devant la muraille,
La soldatesque a fui délaissant la mitraille.
Le peuple est dans la rue et au diable la crainte
Car il fait son affaire de cette abjecte enceinte.
Au diable le béton qui comme une carapace,
Des uns contre les autres conjurait les menaces.
Mais un mur par essence est matière et symbole,
Tout comme la musique quand elle prend la parole.
De Mtislav à Casals l’âme du violoncelle
Parle aux hommes révoltés en langue universelle.
Comme Pablo de Franco, Rostro dit des Vopos
Que diable les emporte et leurs tristes drapeaux.
Les murs sont un enjeu car en chacun sommeille,
Des dons de bâtisseurs aux dictateurs pareils.
Quand alors l’un d’eux tombe, faisons notre la promesse
D’en tirer la leçon sans la moindre faiblesse.
Type de produit | Création originale |
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Hauteur (mm) | 81 |
Largeur (mm) | 65 |
Support | Toile très fine non apprètée |
Technique | Peinture à l'huile et eau de javel |
Nombre d'avis | 0 |
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